Un murmure d’admiration éclata parmi les chefs, quoique aucun ne se levât pour répondre, jusqu’à ce qu’il se passât un temps nécessaire pour que la sagesse du discours fit son impression sur les auditeurs. Il en fut de même du prince de Hohenzollern-Hechingen qui, pendant ce séjour à Weimar, m’envoya son maître de chapelle pour m’inviter à venir diriger un de ses concerts à Lœwenberg où il réside maintenant. Au lendemain de la bataille de Dreux, comme il entendait catholiques et protestans s’attribuer la victoire : « J’estime, déclarait-il avec une malice spirituelle bien qu’un peu lourde, que le vainqueur est M. de Guise : non-seulement M. le prince son ennemi est prisonnier, mais M. le connétable son ami l’est aussi, et, bien mieux, M. le maréchal de Saint-André est mort.