Lorsqu’on peut comparer des qualités à peu près semblables, on s’aperçoit que les bons morceaux n’ont pas augmenté de prix depuis soixante ans ni même depuis trois siècles : en 1844, le filet de bœuf et le jambon fin coûtait à Paris le même prix que de nos jours. Onze ans après, les travaux sont toujours en cours et, ce mardi, les ouvriers n'étaient pas nombreux à être présents. Faute de prés, de foin, d’herbes et de racines fourragères, de riz et de céréales à bon marché, l’engraissement du bétail était une spéculation onéreuse ; il eût fallu le vendre trop cher, et il n’eût pas trouvé de débouchés.