Cependant en 1844 la recette avait été plus que double (10,695,415 fr.), et elle s’est élevée de nouveau à 9,889,304 fr, en 1846. C’est qu’il n’y a rien de plus inégal, de plus irrégulier, que l’importation des céréales elle dépend essentiellement de la plus ou moins grande abondance des récoltes, et il faut ajouter que le jeu trompeur de l’échelle mobile ajoute encore à ces irrégularités. Il est bon de remarquer cependant que la recette de 1845 se rapproche de la moyenne des cinq années antérieures, dont celle de 1844 s’éloigne, au contraire, sensiblement. Si l’on ajoute à la somme de 4,550,116 francs, obtenue en 1845 sur les céréales, la somme de 503,923 fr. 1845. Il n’est pas possible d’asseoir aucun calcul certain sur une telle base de revenu.