De pareilles ventes au détail, à prix réduit, méritent d’être encouragées ; elles sont aussi utiles peut-être que les distributions gratuites faites par la Ville de Paris d’un stock de 200 000 tonnes de charbon, que les pauvres admis à cette aumône vont prendre sur place par quantités de 50 kilos, contenant moitié poussier. Au lieu de 700 000 tonnes dont la France disposait annuellement, sur lesquelles 110 000 provenaient de ses colonies, - le reste étant produit sur son propre sol, - nos fabriques indigènes, dont 180 sur 220 sont situées dans des départemens partiellement au pouvoir de l’ennemi, ont produit seulement 140 000 tonnes en 1915. Les envois de nos colonies et les achats faits en Amérique et à Java par le commerce libre s’élèvent à 350 000 tonnes.