Cette mitrailleuse, présentée au Comité d’artillerie, avait eu les honneurs d’un examen, à la suite duquel elle avait été rejetée, malgré quelques détails bien compris, comme presque aussi dangereuse pour les servants que pour l’ennemi. M. Dariac, dont la compétence est connue, évaluait en 1915 à 18 pour 100 la proportion des terres qui « paraissaient devoir être abandonnées ; » il semble bien que jusqu’ici les faits ont donné raison à ces prévisions que l’on estimait pessimistes : les ensemencemens en blé de l’automne dernier, comparés à ceux de l’automne 1913, - déduction faite aux deux dates des départemens aujourd’hui envahis, - sont évalués au 1er janvier 1914 à 5 417 000 hectares et au 1er janvier 1916 à 4 622 000 hectares seulement. Puis, passant des travaux de la paix aux arts de la guerre, M. Desvars avait inventé une mitrailleuse.