C’est magnifique ! s’écria Page. N'est-ce pas que Maurice est un brave enfant? Tu ne rentreras pas trop tard, n'est-ce pas? Et ne rions pas tant, s'il vous plaît! On me la remplit de cerises jusqu'au bord; Maurice les aimait tant, les cerises! Et quand ayant passé la soirée dehors avec Saint-Loup je songeais pendant le trajet du retour au moment où j’allais pouvoir retrouver et embrasser ma grand’mère, j’avais beau attendre qu’elle frappât contre la cloison ces petits coups qui me diraient d’entrer lui dire bonsoir, je n’entendais rien ; je finissais par me coucher, lui en voulant un peu de ce qu’elle me privât, avec une indifférence si nouvelle de sa part, d’une joie sur laquelle j’avais compté tant, je restais encore, le cœur palpitant comme dans mon enfance, à écouter le mur qui restait muet et je m’endormais dans les larmes.