En Italie, Tuber macrosporum occupe les mêmes biotopes que Tuber magnatum, ces deux truffes ayant les mêmes exigences pédo-climatiques et étant associées aux mêmes essences. Son mycélium vit ici en association avec les racines du chêne, au niveau desquelles il forme des ectomycorhizes, les hyphes du champignon forment un manchon autour des racines ; à partir de ce manchon, des hyphes se développent entre les cellules racinaires sans jamais pénétrer dans ces cellules et c’est à ce niveau que le mycosymbiote (la truffe) va échanger des substances avec le photosymbiote (le chêne), les deux espèces vivant en harmonie dans une interdépendance nutritionnelle.