Il fallut que Lisée, après avoir épuisé les moyens conciliants, les caresses, les promesses, les appels à la douceur et à l’obéissance, en vint à la force pour le décider, de très mauvais gré, à le suivre au logis. Martel immédiatement reconnut la voix, mais dans l’espoir que la chasse ne durerait pas longtemps et que Lisée, prévenu, viendrait rattraper son chien, il déclara qu’il n’était pas très sûr, que beaucoup de courants jappaient de cette façon, qu’il valait mieux, puisqu’on était en nombre suffisant, cerner le délinquant et lire sur son collier le nom de son maître. Mais elle ne peut rien obtenir, car celles qui jurent de ne pas mentir refuseraient, sous le couteau, de confesser leur caractère.