» - à raison de 16 francs le cent, en vaut aujourd’hui 45. Tous ces poissons fournissaient avant la guerre à la population pauvre une nourriture substantielle et à bon marché. Lorsque la fermière fut partie, Jean se mit à examiner l’une après l’autre chacune de ces pauvres bêtes. Louison prit ces paroles pour une vaine menace. Jamais avare n’estima son trésor autant que la pauvre Louison son singulier petit nourrisson. Un jour elle vit dans ce parc, ordinairement désert, une petite demoiselle vêtue d’une manière très élégante, qui paraissait à peu près de son âge, et qui était très pâle et très mince. Miss May prit lentement son pince-nez dans sa poche, l’ajusta sur son nez long et pointu, et, après avoir bien regardé, déclara qu’elle ne pouvait imaginer de quelle espèce était cet étrange animal. Jean. - Ah bien oui ! Jean. - Tu ne pourras jamais l’élever, cela demande plus de soins qu’un enfant.