Et sachez que chacun de ces soudoyés (soldats) avoit chacun jour quatre compagnons ou gros de Flandre pour ses frais et pour ses gages ; et les faisoit bien payer de semaine en semaine. Les chefs d’emploi, ces soirs-là, dînent en ville, ils donnent des bals ; ils sont à la chasse, etc. Ce qui amène ici ces guerriers, si fous foulez savoir, demandez fous-mêmes. Le grand ensemble du Pré aux clercs, la dispute des femmes, les litanies de la vierge, la chanson des soldats huguenots présentaient à l’oreille un tissu musical d’une richesse étonnante, mais dont l’auditeur pouvait suivre facilement la trame sans que la pensée complexe de l’auteur lui restât voilée un seul instant.