Il existe un village sur la côte adriatique qui semble tout droit sorti d’un conte de fées.
Non, pas une de ces destinations touristiques survendues. Je parle d’un endroit dont la plupart des gens n’ont jamais entendu parler.
Termoli.
Il ne fait pas la une des magazines. Il n’a pas d’aéroport international. Mais il possède quelque chose que les autres n’ont pas :
Ce mélange rare, frissonnant, d’histoire, de romantisme et de beauté brute et intacte.
Laissez-moi vous expliquer.
Termoli n’est pas juste un vieux village de pêcheurs.
C’est un village ancien, perché sur un promontoire rocheux, avec la mer Adriatique qui s’écrase en contrebas et l’histoire qui s’élève au-dessus.
La vieille ville est encerclée de murs dorés en pierre. Ses ruelles étroites serpentent comme un labyrinthe de secrets. Et au cœur de tout cela, le château souabe, construit par les Normands, renforcé par les empereurs, et — écoutez bien — illuminé en rouge chaque Saint-Valentin, comme s’il débordait de passion.
On l’appelle le “Village des Amoureux”.
Et ce n’est pas pour rien.
Chaque mois de février, Termoli se transforme.
L’événement “Village des Amoureux” n’est pas un simple attrape-touristes. C’est une véritable immersion.
Imaginez :
Vous marchez main dans la main dans des ruelles médiévales. La brise marine est fraîche, mais les bâtiments sont baignés d’une lumière rouge chaleureuse. Des artistes de rue rejouent Roméo et Juliette. Des habitants vous guident à travers des tunnels souterrains et de vieux ateliers d’artisans. Il y a même un endroit pour accrocher votre propre cadenas d’amour sur la Piazza Bisceglie.
On se croirait dans un roman de Nicholas Sparks… s’il avait eu une passion pour les châteaux fortifiés et les fouilles archéologiques.
Mais voici le twist :
Ce n’est pas réservé à la Saint-Valentin.
Ce village est une lettre d’amour au romantisme toute l’année.
À Montecastello, tout s’arrête.
Cette rue étroite longe le bord de la vieille ville. De là-haut, le monde semble suspendu. Vous voyez la courbe bleue du golfe de Vasto, l’étendue de la plage de Rio Vivo, et — si le ciel est clair — les îles Tremiti flottant à l’horizon.
Difficile de décrire ce que l’on ressent à cet instant. Le téléphone paraît soudain bien inutile. Et, un instant, tout le bruit de la vie disparaît dans la mer et le ciel.
Les locaux disent que c’est le meilleur endroit pour un baiser.
Ils ont raison.
Termoli ne vit pas que dans le passé. À quelques pas de la vieille ville se trouve la ville nouvelle : places animées, cafés pleins de vie, marchés débordants de couleurs et de conversations.
Et entre deux bâtiments se cache quelque chose de fou : la Rejecelle.
Seulement 41 centimètres de large. Vous avez bien lu.
C’est la ruelle la plus étroite d’Italie.
Elle est serrée. Elle est étrange. C’est devenu un défi pour les touristes et une fierté pour les habitants.
C’est aussi l’un de ces moments “tu dois voir ça”. Et vous devez le voir.
Le long de la mer, des structures en bois s’étendent sur l’eau comme des pattes d’araignée.
On les appelle les trabucchi. Construites dans les années 1800 pour pêcher sans bateaux, elles ressemblent aujourd’hui à des inventions que Léonard de Vinci aurait pu concevoir, obsédé par les poissons et les tempêtes.
Vous pouvez suivre le “Sentier des Trabucchi” depuis le château souabe jusqu’au port. Les vagues frappent les rochers en contrebas. Le ciel devient rose au coucher du soleil. Et ces machines anciennes, toujours debout, vous rappellent que Termoli n’est pas qu’un lieu magnifique — c’est un lieu de résilience.
Parce que personne n’en parle — pour l’instant.
Ce n’est pas un nom que l’on prononce lors des dégustations de vin.
Ce n’est pas une tendance TikTok.
Mais ça viendra.
Parce que des endroits comme celui-ci ne restent pas secrets longtemps. C’est impossible.
Quelqu’un le découvre. En tombe amoureux. Le dit à un ami. Poste une photo. Et bientôt, tout le monde veut y aller.
Alors la vraie question est :
Le verrez-vous avant tout le monde ?